Catastrophique ! Et ce n’est rien de le dire ! Des fêtes de Noël sans sucre c’est quasi impossible.
Dans nos familles respectives, il est de rigueur que chaque couple confectionne une partie du repas et pour définir qui fait quoi, un tirage au sort est prévu d’un côté et de l’autre, c’est à celui qui s’annonce le premier. Dans les deux cas, nous n’avons pas eu le choix que de faire des desserts et qui dit dessert, dit sucre… Car une fête de Noël sans sucre ne serait pas une fête.
Et je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais dans mon cas, lorsque je pâtisse, il m’est difficile de ne pas goûter mes plats, même par inadvertance, un léchage de pouce par ci, une cuillère à café par là. Sur le moment, je n’ai pas trouvé cela si bon, donc, je ne me suis pas fait de soucis quant à la possibilité de retomber dans l’engrenage du sucre.
Mais pendant les repas, cela s’est avéré différent. Premièrement, il y a eu le vin. Je n’avais jamais dit vouloir supprimer le vin, par contre, je ne voulais pas qu’il remplace le sucre. Et bien autant vous dire qu’il m’a fallut beaucoup de rigueur pour ne pas consommer plus que de raison. Comme quoi, le sucre appelle le sucre… et également, l’envie de goûter les autres desserts concoctés. Après avoir mûrement réfléchi, je me suis autorisée à manger une part de mousse au chocolat. C’était bon, mais sans plus. En tout cas, je n’ai pas ressenti le besoin d’en reprendre.
Ensuite, le Coca Zéro. Dans nos familles, comme dans bien d’autres j’imagine, les sodas font partie intégrante des repas de fêtes et donc autant vous dire que boire de l’eau toute la soirée n’est pas chose facile. Je me suis donc permise quelques verres de Coca Zéro, dépitée par le manque de fantaisie de mon eau plate. Son goût sur le moment ne m’a pas plus du tout, mais c’est comme la cigarette, lorsqu’on y retouche, c’est pas bon lors de la première taffe, par contre, ensuite, ça redevient vite un besoin. Depuis deux jours, j’essaie de ne plus y penser, mais l’épée de Damoclès est sur ma tête.
Troisièmement, les apéritifs, entrées et plats principaux concoctés par le reste de ma famille, comportaient du sucre un peu partout… dans le pain d’épice qui accompagnait le foie de canard, dans la pâte qui entourait la pièce de boeuf du plat principal ou dans la sauce service avec. Même si ce n’était souvent qu’une petite cuillère à café, au bout du compte, je pense avoir ingéré autant de sucre que le maximum journalier recommandé.
Pour une adepte du sans sucres ajoutés, les fêtes de Noël ne sont pas une mince affaire.
Quels effets sur mon corps ?
Je ne suis pas sûre que le sucre ait toute son importance dans les « dégâts » que mon corps a subit, je pense également que les quantités ont joué leur importance, mais oui, j’ai eu quelques surprises.
Tout d’abord, mon poids, j’ai repris 2 kilos. Et ces deux kilos je les vois vraiment. C’est impressionnant !
Ensuite, les fêtes de Noël ont eu raison de ma peau devenue plus lisse depuis l’arrêt du sucre pour laisser place à une peau un peu plus « cabossée » de cellulite et remplie d’eau… j’ai gonflé tel un ballon de baudruche.
Et troisièmement, mon sommeil s’est un peu dégradé, en étant moins profond que ces dernières semaines.
Et l’après fêtes de Noël…
Ce qui est dingue, c’est que j’ai fait des « folies » entre le 24 et le 27 décembre, seulement, mais j’ai vu directement les changements négatifs. Par contre, dès le 28, j’ai repris une nourriture normale en quantités et je n’ai plus bu de vin et déjà je me sens bien mieux. Je ne suis pas remontée sur la balance, mais j’ai dégonflé et cette cellulite a presque à nouveau disparu. C’est dingue 🤗.
Et mes envies de sucre dans tout ça ? Rien. Aucune envie de plus qu’avant ces fêtes de Noël ! C’est comme si je n’avais pas fait ces petits écarts. Je suis vraiment heureuse de ne pas être retombée dans cette prison sucrée et espère que ça continuera comme ça encore et encore.
Le mot de la fin : Selon ma première expérience des fêtes de Noël et de l’arrêt du sucre, je crois maintenant sérieusement à la croyance qui dit qu’il faut un minimum de 21 jours voire 28 jours pour se désaccoutumer d’une habitude (voir article « Jour 5 – Premier test au restaurant »). En tout cas, elle s’est avérée pour moi !
