Les édulcorants et l’insuline
Dans mon article d’hier, j’expliquais que suite à divers symptômes, mon médecin m’avait fortement déconseillé de manger du sucre et de diminuer les féculents.
J’ai donc vraiment essayé de stopper les sucres ajoutés, mais mes essais sont restés vains. Je passais mes journées à penser à la bouchée sucrée à laquelle je n’avais pas droit et au bout de quelques heures, je craquais. Le stress que ces pensées me procuraient m’empêchait de me concentrer sur mon travail.
En plus, je remplaçais tout ce chocolat auquel je n’avais pas droit par des litres de Coca Zéro.
Et malgré cette forte diminution des sucres ajoutés et féculents, qui avaient bien sûr provoqués une bonne perte de poids, je continuais à me sentir mal chaque jour, quelques heures après le repas du midi.
J’ai donc décidé d’aller voir une naturopathe, en espérant qu’elle, contrairement à mon médecin, pourrait comprendre mon problème. Et là, je suis tombée des nues.
En effet, selon elle, ce régime était effectivement une bonne idée, par contre, le Coca Zéro qui contient beaucoup d’édulcorants devait être proscrit également, contrairement aux dires de mon médecin.
Les édulcorants entraînent la même émission d’insuline que le sucre
Pour comprendre pourquoi le Coca Zéro était mauvais pour moi, il faut déjà se représenter le rôle que l’insuline joue dans notre corps.
Lorsque l’on consomme du sucre, notre taux de glycémie augmente sensiblement et le pancréas s’active pour produire de l’insuline, chargée de réguler le taux de sucre dans le sang. Les édulcorants, avec leur goût sucré, « trompent » notre corps et lui donne l’impression que nous venons d’ingérer du sucre, qui ensuite entraînent une hypersécrétion d’insuline qui n’est pas nécessaire.
A long terme, cela peut provoquer une usure du pancréas et favoriser l’arrivée du diabète de type 2.
Le goût sucré des édulcorants ne permettait pas à mon corps de me désintoxiquer du sucre. Par conséquent, je restais esclave de ces saveurs douces. Et en continuant de consommer mes Coca Zéro chaque jour, je guidais mon corps tout droit vers ce diabète.
Le diabète, ce mal qui tue imperceptiblement
Le diabète est un trouble de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des sucres apportés par l’alimentation. Cela se traduit par un taux de glucose dans le sang (glycémie) élevé : on parle d’hyperglycémie.
Cette maladie souvent invisible peut diminuer l’espérance de vie d’une dizaine d’années, surtout s’il n’est pas diagnostiqué rapidement.
Le diabète de type 2 est généralement diagnostiqué chez les plus de 40 ans, mais depuis quelques années, de plus en plus de jeunes gens en tombent malades.