Pour commencer cet article, laissez-moi vous donner quelques nouvelles de mon état face au sucre. Comme je vous l’avais annoncé il y a une semaine, j’avais craqué et recommencé à manger du sucre et pas qu’un peu… Ceci était grandement lié à un certain stress que j’avais recommencé à vivre au travail, ainsi que, comme la cigarette, le danger de « la taffe qui ne causera aucun dégât ». Tu parles Charles ! Tout comme avec la cigarette, j’ai voulu m’empiffrer de sucre en me disant que j’en profiterais à fond durant une soirée et qu’ensuite j’arrêterais… j’avais tord.
Seulement, je n’avais pas prévu que comme la drogue, mon corps en redemanderait le jour suivant et celui d’après et celui encore d’après. Donc, vous l’aurez compris, je n’ai depuis la semaine dernière, pas été capable de résister à toutes ces douceurs.
D’autant plus que le stress au travail, associé à une prise de bec avec l’un de mes collègues et une autre avec mon chéri, n’ont fait qu’envenimer la situation. Au point que ce week-end rebelotte, j’ai boulotté et re-boulotté. Et qu’est-ce que ça m’a apporté de plus ? Rien, à part un moral au plus bas 😢.
Parce que oui, le sucre n’apporte pas que de la joie, contrairement aux idées reçues. Pour ma part, il a tendance, en plus que de me faire prendre du poids, à me faire déprimer. Moi qui suis en règle générale plutôt joviale et solaire, comme diraient certains, je me sens « différente » lorsque je m’empiffre. Mon moral retombe, la vie me semble moins sympathique et j’ai tendance à broyer du noir. Et actuellement, avec le stress que je vis, les désastres du sucre sur moi sont encore plus flagrants.
Bien sûr, me connaissant, je ne vais pas me laisser aller et tomber encore plus bas. Je suis une battante et je vais rebondir. Je vais ainsi tenter une nouveau sevrage, mais je ne vais pas me lancer cette semaine, car j’ai peur que ce soit trop vite par rapport aux quelques soucis auxquels je fais face actuellement au travail et avec mon homme. Si tout rentre dans l’ordre, je recommencerai dès lundi prochain.
Je prévois, comme en novembre au début de ma première tentative, de débuter par une détox de deux jours, pour ainsi préparer mon corps comme il se doit. A la suite de ce nettoyage, je compte reprendre une alimentation normale, mais avec cette fois, un retour au jeûne intermittent (16/8).
Je n’avais pas encore parlé de ce type de régime, car je voulais du moment que j’arrêtais les sucres ajoutés, ne plus me priver d’aucune autre façon. Mais après ces deux mois, j’ai quand même remarqué que mon corps ne réclamait plus autant de nourriture qu’avant et que le jeûne intermittent que je pratiquais depuis des années me manquait. Surtout que je ne me sentais pas aussi bien que je l’avais espéré en recommençant à manger le matin (je jeûnais pour une durée de 16h depuis la fin du souper, jusqu’au repas de midi le lendemain).
Je vais également essayer de ne plus manger de protéines de féculents et de protéines lors d’un même repas et ceci, au moins durant les jours de la semaine. Le week-end, je ne compte pas me priver. Quel est le but de manger dissocié ? Ne pas surcharger mon estomac et donc, essayer de reperdre quelques kilos.
Une chose est claire par contre, je ne veux pas reprendre une alimentation sans féculents et sans graisse et non savoureuse, comme je l’ai vécu durant des années avant mon arrêt du sucre.
Je me réjouis de retrouver un moral d’enfer grâce à ce nouvel essai, qui je l’espère sera fructueux cette fois. Et si ça ne fonctionne pas, j’ai déjà d’autres idées dans ma boîte à outils, qui devraient m’aider à vaincre cette cochonnerie, comme je l’ai fais avec la cigarette.
La suite au prochaine épisode !
