Hier soir, j’ai repris pour la seconde fois, la lecture du livre Zéro Sucre, dont je vous parle dans l’un de mes précédents articles. Et, comme à chaque fois que je relis certains bouquins, de nouveaux détails m’apparaissent.
Et aujourd’hui, ce fut le chapitre concernant la corrélation en la résistance à l’insuline et la maladie d’Alzheimer.
En effet, selon les études retrouvées par l’auteure de Zéro Sucre, Danièle Gerkens, plusieurs chercheurs et neurologues qualifient l’Alzheimer de « Diabète de type 3 » ou de « Diabète du cerveau ». Deux chercheuses Suzanne de la Monte et Jack R. Wands ont publié deux études indépendantes l’une de l’autre et sont arrivées au même résultat. En bref, ces études ont montré que l’insulinorésistance augmente le stress oxydatif et les mécanismes inflammatoires qui peuvent ensuite favoriser la dégénérescence des neurones et donc, amener à la maladie d’Alzheimer.
De plus, il a été prouvé en laboratoire, que certaines molécules utilisées dans le traitement du diabète de type 2 semblent assez efficaces sur Alzheimer.
Une autre piste est explorée, soit celle d’un régime alimentaire inadapté. Selon le Dr David Perlmutter, l’explosion de troubles tels que Alzheimer, des maux de tête chroniques, l’épilepsie, le TDAH (trouble de l’attention avec hyperactivité), l’insomnie, etc., pourrait être causée par notre tendance à manger trop de sucre et de glucides, bien plus que par l’héritage génétique ou la fatalité.
En effet, nous sommes passés d’une alimentation riche en gras et pauvre en glucides à un régime pauvre en graisse et riche en glucides.
Mon sentiment face à Alzheimer
Pour ma part, j’avoue être depuis des années assez émue en entendant certaines personnes de mon entourage touchées par cette horrible maladie et je ne comprenais pas trop d’où venait cette émotion. C’est comme si une partie de moi savait, inconsciemment, que je pourrais peut-être un jour être touchée par cette dernière.
Et c’est vrai que depuis quelques années maintenant, je commence à avoir des symptômes, tels que pertes de mémoire à très court terme (exemple, je pense à quelque-chose et la seconde d’après, je ne me souviens plus de quoi) ou alors je n’arrive pas à me rappeler des mots que j’utilise pourtant souvent.
Heureusement, je n’ai pas de problèmes pour faire des activités de tous les jours.
Mais j’en ai quand même retouché un mot à mon médecin, cette semaine lorsque je l’ai vu pour mes résultats sanguins. Je dis « retouché », car je lui en avais déjà parlé plusieurs fois, mais il ne m’avait pas prise au sérieux.
Par contre, cette fois-ci, il m’a écoutée. Et après m’avoir rassurée en me disant que ces symptômes pourraient être liés au stress, il m’a proposé d’aller faire un bilan de mémoire à l’hôpital.
Qu’est-ce qu’un bilan de mémoire ?

De vous à moi, je n’en ai aucune idée. Mon médecin m’a juste dit que ça me permettrait d’être rassurée, car lui, de son côté, il est sûr qu’il n’y a rien de grave.
Sur internet, les informations que j’ai trouvées sur cet examen expliquent qu’un médecin (neurologue, gériatre,…) va dresser un bilan avec le patient en lui demandant ce qu’il ressent, quels sont ses troubles, son « histoire médicale »… Ensuite, un bilan neuropsychologique, où les capacités du patient sont mesurées grâce à des tests, est établi.
Donc, je vais simplement attendre que l’hôpital me contacte, d’ici fin janvier et je pourrai alors vous en dire plus. Une chose est sûre, je me réjouis de pouvoir mettre une étiquette sur ce qu’il m’arrive avec cette mémoire et de peut-être pouvoir trouver un moyen d’endiguer le problème d’une façon ou d’une autre.
D’ici là, je continue de relire Zéro Sucre en espérant y trouver d’autres informations intéressantes à vous partager.